Nos actualitésComprendre le jeûne, ses différents types, ses effets sur le poids et la santé

Comprendre le jeûne, ses différents types, ses effets sur le poids et la santé


Vous êtes-vous déjà demandé si le jeûne, pouvait être la clé d’une santé resplendissante ? Aujourd’hui, il n’est plus seulement un rituel spirituel, mais une tendance bien-être à part entière, une méthode ancestrale revisitée pour revitaliser notre corps moderne ! Mais face à cette mer d’options — jeûnes à base de jus, hydriques, secs, circadiens, intermittents, ou même partiels — on se perd facilement ! Quel est le véritable impact de ces jeûnes sur notre organisme ? Est-ce un simple effet de mode ou une révolution santé ? Dans le présent article, nous allons éclaircir ces zones d’ombre. Vous allez découvrir comment chaque type de jeûne agit sur notre corps, modifiant notre métabolisme, jouant avec notre microbiote intestinal. Vous aurez des éléments de réponse à cette grande question : le jeûne, est-ce vraiment la solution miracle pour perdre du poids sans le reprendre aussitôt ? Plongeons ensemble au cœur de ces interrogations. Nous démêlerons minutieusement le vrai du faux, pour vous guider vers une compréhension plus profonde du jeûne.

 

Qu’est-ce que le jeûne ? D’où nous vient cette pratique ?

Le jeûne, une énigme ancestrale ! il a traversé les âges et les cultures. Et il s’est immiscé dans nos vies avec autant de mystère que d’authenticité. Mais, c’est quoi au juste ? L’essence de cette pratique, c’est l’abstinence : se priver délibérément, pendant un temps, de nourriture, parfois de boisson. Une apparente simplicité, masquant une profondeur surprenante ! Cette tradition, vieille comme le monde, a des racines dans deux domaines principaux : le sacré et le médicinal. Des moines en méditation aux guérisseurs d’antan, le jeûne a été perçu non seulement comme un moyen de purification spirituelle, mais aussi comme un puissant outil de guérison. Par exemple, des peuples anciens, connus pour être intuitivement connectés à leur corps, utilisaient le jeûne pour se régénérer, se réaligner avec la nature. Aujourd’hui, cette pratique intemporelle est redécouverte, réinterprétée. Le jeûne se pare de nouveaux habits, se décline en méthodes variées, adaptées à notre rythme de vie moderne. Du jeûne intermittent, popularisé pour ses bienfaits sur le poids et la santé métabolique, au jeûne hydrique, où seule l’eau est permise, la pratique se renouvelle, s’invitant dans nos débats sur le bien-être.

 

Que se passe-t-il dans notre corps lorsque nous nous cessons de nous alimenter ?

Notre organisme détient, inscrit dans nos gènes depuis des millions d’années, un savoir-faire précis pour faire face à cette situation. Il s’agit d’une suite de réactions naturelles, bien huilées, que la science moderne commence à peine à démêler. Au tout début, lors des premières heures sans nourriture, notre corps puise dans ses réserves cachées. Il se tourne vers les muscles et le foie, extrayant le glycogène, une mine d’unités de glucose liées chimiquement, prête à l’emploi. C’est grâce à cette réserve que nous pouvons bouger, vivre, sans manger à chaque instant. Mais cette source n’est pas infinie. Lorsque le glycogène s’amenuise, notre corps, ingénieux, se met en quête d’autres sources d’énergie. C’est là que la magie opère, une sorte de « double bascule métabolique ». D’un côté, il se lance dans la néoglucogenèse, transformant les protéines musculaires en glucose. De l’autre, il active la lipolyse, décomposant les graisses pour fournir de l’énergie sur la durée. Ce ballet biochimique, à la fois complexe et élégant, montre combien notre corps est une machine remarquable, capable de s’adapter et de survivre, même dans des conditions difficiles.

 

Combien de temps le jeûne peut-il se poursuivre ?

Pour un jeûne strict, sans aucune nourriture mais avec de l’eau, l’autonomie moyenne d’un être humain sain, sans surpoids, est d’environ 30 jours. Cela peut-être plus, en toute logique, chez les sujets à la masse grasse importante (surpoids ou obésité). Au-delà de ce délai, qui ne doit pas dépasser six semaines sans alimentation solide, la recherche nous dit que la néoglucogenèse (fabrication de glucose à partir de protéines) reprend de l’importance. Cela est très dangereux, c’est une sorte d’alerte métabolique maximale. Sans reprise rapide de l’alimentation, l’épuisement, voire la mort, peut survenir. À titre de comparaison, le manchot est capable de jeûner plus de 100 jours sans problème, dans un climat glacial qui plus est !

 

Quels sont les différents types de jeûne ?

Nous vous présentons dans les lignes qui vont suivre quelques-uns des nombreux types de jeûne. Le jeûne à base de jus

Le jeûne à base de jus, voilà un concept qui intrigue autant qu’il fascine. Imaginez-vous troquant vos assiettes habituelles contre des verres débordant de jus frais. Ce n’est pas une simple pause-café, mais un véritable engagement où votre nourriture solide s’éclipse au profit d’un arc-en-ciel liquide de fruits et légumes pressés. Mais qu’est-ce que cela implique vraiment ? Dans ce type de jeûne, le solide est mis entre parenthèses, laissant la vedette à des jus fraîchement extraits. Ces potions multicolores promettent non seulement de nourrir le corps, mais aussi de le détoxifier, de le nettoyer de l’intérieur. Les adeptes parlent d’une sensation de légèreté, d’une clarté d’esprit surprenante. Est-ce le résultat de cette abondance de nutriments directement assimilables ? Ou y a-t-il autre chose, une sorte de magie dans le fait de se nourrir autrement ?

 

Le jeûne hydrique

Imaginez un instant : mettre entre parenthèses toute nourriture solide, ne s’abreuver que de l’essence même de la vie, l’eau. C’est un concept à la fois simple et radical. Mais qu’implique-t-il vraiment ? Dans ce jeûne, l’eau devient votre unique compagne alimentaire. Pure, sans saveur, sans artifices. On se demande, est-ce une forme de purification ultime ou un défi extrême pour le corps ? Les adeptes de cette méthode parlent d’une expérience presque spirituelle, un nettoyage en profondeur qui va bien au-delà du physique. Ils évoquent une clarté mentale accrue, un sentiment de légèreté. Ce type de jeûne nécessite une préparation de 3 à 7 jours, en supprimant progressivement petit à petit les différentes catégories d’aliments solides jusqu’à ne garder que les liquides, puis finalement que l’eau minérale à température ambiante.

Le jeûne sec

Le jeûne sec, c’est un peu l’extrême du jeûne. Pas d’eau, pas de nourriture. Rien. Le but ? Purifier le système lymphatique. Ce système, c’est un réseau qui transporte des acides gras. Mais que se passe-t-il vraiment quand on ne boit pas ? Le corps, en manque d’eau, cherche des réserves. Il se tourne vers les graisses. Pourquoi ? Pour extraire l’eau qu’elles contiennent. La lymphe, elle, circule plus vite. Elle doit être filtrée par le sang. C’est ainsi que le corps récupère l’eau. Ce type de jeûne, on peut le faire de temps en temps. Ou sur une période plus longue. Mais attention, c’est intense. La déshydratation, les déséquilibres électrolytiques, c’est risqué. Avant de se lancer, mieux vaut parler à un médecin. Surtout si on a des soucis de santé ou des traitements. Le jeûne sec, c’est sérieux. Faut-il vraiment aller jusque-là ? C’est une question ouverte.

 

Le jeûne mixte

Le jeûne mixte combine deux approches : le jeûne hydrique et le jeûne sec. Comment ça marche ? On commence et on finit avec le jeûne hydrique. Entre les deux, un jour de jeûne sec. L’idée, c’est de profiter des bienfaits des deux types de jeûne. Mais sans trop bousculer le corps. On évite les risques tout en cherchant les avantages.

 

Le jeûne intermittent ou circadien

Le jeûne intermittent, vous en avez sûrement entendu parler. C’est cette pratique qui intrigue, séduit, parfois déroute. Ce n’est ni une diète stricte, ni un régime classique, mais plutôt une réorchestration de nos horloges alimentaires. Dans cette approche, on alterne entre des périodes de jeûne et des fenêtres d’alimentation. C’est un peu comme jouer avec le temps, jongler avec les heures de repas et celles où l’on s’abstient. Voici les plus connus :

  • Le « 16/8 » : où l’on jeûne pendant 16 heures et on mange pendant 8 heures.
  • Le « 5:2 » : 5 jours de repas normaux et 2 jours de restriction calorique modérée.

Les partisans du jeûne intermittent vantent ses bienfaits : perte de poids, meilleure gestion de la glycémie, voire une certaine longévité.

 

Le jeûne partiel

Le jeûne partiel, c’est un peu le compromis dans l’univers du jeûne. On ne coupe pas tout. On choisit. On élimine certains aliments, mais pas tous. C’est sélectif. Comment ça marche ? Concrètement, on garde certains types d’aliments. On dit adieu à d’autres. Cela peut être les produits d’origine animal, les sucres, certaines graisses. On décide. Mais pourquoi faire ça ? L’idée est de soulager le corps. De lui donner une pause. Sans aller jusqu’à l’extrême du jeûne total. C’est plus doux, plus abordable.

 

Le jeûne est-il bon pour la santé ?

La tendance est claire. Les professionnels de santé s’intéressent vivement au jeûne. Alors, selon la science, est-il bon pour notre santé ? Quels bénéfices peut-on attendre ? Le jeûne thérapeutique est étudié depuis longtemps. Voici quelques-uns des bénéfices qu’on pourrait en attendre sur notre santé :

  • Perte de poids : le jeûne, quel que soit son type, fait évidemment maigrir ! Tout à fait normal, car il se crée un déficit calorique important : on brûle simplement plus de calories qu’on en consomme, la condition sine qua non pour toute perte pondérale (1–3).
  • Meilleure santé digestive : quand nous arrêtons de nous nourrir et que nous donnons du repos au système digestif, nous améliorons notre santé digestive et réduisons les problèmes gastro-intestinaux (4,5).
  • Meilleure santé métabolique : le jeûne améliore certains marqueurs du métabolisme, comme la sensibilité à l’insuline, aidant ainsi dans la gestion du diabète (6–8).
  • Détoxification : il favorise l’élimination des toxines accumulées dans notre corps (9).
  • Santé cardiovasculaire : il contribue à une meilleure santé cardiaque en réduisant des facteurs de risque comme l’hypertension, le cholestérol et les triglycérides (en induisant une perte pondérale aux dépens de la masse grasse) (10–12).
  • Meilleure fonction cérébrale : certaines études suggèrent que le jeûne aurait la capacité d’améliorer la fonction cérébrale (13–15).
  • Longévité : le jeûne pourrait augmenter la durée de vie en réduisant les risques de maladies liées à l’âge (16).
  • Renforcement du système immunitaire : il stimule le système immunitaire, aidant à prévenir diverses maladies (17,18).
  • Réduction de l’inflammation : il réduit l’inflammation chronique, souvent liée à de nombreuses maladies chroniques (19,20).
  • Régénération cellulaire : il stimule l’autophagie, un processus où les cellules nettoient et se débarrassent des composants endommagés (21–23).

Par ailleurs, de plus en plus de patients voient leurs maladies incurables régresser avec le jeûne. Ils sont soutenus par leurs médecins. Cela montre le potentiel du jeûne en médecine. Bien sûr, sous surveillance médicale ! En Allemagne, des cliniques utilisent déjà le jeûne. Elles traitent des milliers de patients chaque année. Elles continuent leurs recherches. Le jeûne se pratique de manière réfléchie. Toujours volontairement. Idéalement sous supervision. On ne commence pas seul. Il faut se préparer. Une « descente alimentaire » est nécessaire. L’activité physique est recommandée. Elle doit être douce et régulière. Elle est importante pour tous les types de jeûne.

 

Jeûne et perte de poids : On fait le point

Le jeûne, peu importe son type ou son schéma, est (presque) toujours motivé par l’espoir d’une perte de poids assez rapide. Et pour cause : il peut se révéler efficace dans ce domaine ! Pour vous permettre une compréhension optimale sur la relation entre le jeûne et la perte de poids, vous devez avoir en tête les 7 points suivants :

  • Réduction calorique :

Le jeûne implique (en général) une réduction de l’apport calorique quotidien. Si cette réduction est assez marquée pour créer un déficit calorique (plus de calories brûlées que consommées), une perte de poids est (sauf exception) toujours obtenue, car le corps se met à utiliser ses réserves de graisse pour avoir de l’énergie. Donc oui, le jeûne, ça fait bien maigrir !

  • Métabolisme :

Des études montrent que le jeûne intermittent augmente le métabolisme. En claire, si vous pratiquez ce type de jeûne, vous pourrez brûler plus de calories, même au repos. Vous obtiendrez donc une perte de poids plus rapide.

  • Effets sur la faim :

Le jeûne peut modifier leptine et la ghréline, des hormones régulant la faim. Bon nombre d’adeptes du jeûne le confirment, leur appétit global est nettement diminué après une période d’adaptation. Avoir moins faim implique la possibilité de réduire plus facilement l’apport calorique, donc perdre du poids plus aisément.

  • Perte de poids : court terme vs long terme :

Au début, le jeûne fait perdre du poids rapidement. Mais attention, on peut perdre de l’eau et du muscle aussi. Pour vraiment maigrir, sur la durée, il faut manger équilibré et bouger.

  • Risque d’effet yoyo :

Après un jeûne, attention au rebond. Si on mange mal à nouveau, les kilos reviennent vite. C’est l’effet yoyo. Pour éviter ça, il faut continuer à bien manger et à faire de l’exercice. Changer de mode de vie, en fait.

  • Qui peut jeûner ?

Le jeûne, ce n’est pas pour tout le monde. Si on a des problèmes de santé, si on est enceinte, si on est enfant, ou avec un trouble alimentaire, mieux vaut éviter. Ou alors, le faire avec un médecin.

  • L’équilibre avant tout :

Le secret pour garder un poids stable ? Un style de vie sain. On ne le répétera jamais assez ! Manger varié et bouger régulièrement. C’est vrai pour tout type de jeûne. C’est sans doute le point le plus important à garder en tête lorsqu’on envisage n’importe quel type de jeûne.

Dans cet article, nous avons plongé dans le monde fascinant du jeûne. Une pratique ancienne, entourée de mystères, qui va bien au-delà d’une simple tradition. Aujourd’hui, elle se transforme en une tendance bien-être, adaptée à notre époque ! Il y a tant de types de jeûne ! Les jeûnes à base de jus, hydriques, intermittents, secs, partiels, et bien d’autres ! Chacun avec son impact unique sur notre corps. On se demande : est-ce un moyen efficace pour perdre du poids durablement ? La réponse n’est pas si simple. OUI, le jeûne aide à perdre du poids, surtout au début. MAIS, pour que ça dure, il faut changer son style de vie. Manger sainement et bouger, c’est la clé ! Attention, le jeûne n’est pas pour tout le monde. Il faut être prudent, parfois même consulter un médecin ou un nutritionniste.

 

Références

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