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par stimulation de points auriculaires

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Le pavillon de l’oreille : une zone étudiée

Depuis des millénaires et ce, dans toutes les grandes civilisations, le pavillon de l’oreille est utilisé dans un but thérapeutique. Les bienfaits de l’auriculothérapie ont été découverts par différents peuples au fil des siècles.

• IVe siècle avant J.C. Hippocrate, parlait déjà d’incisions des veines rétro-auriculaires et de saignées pour certains traitements de l’impuissance et de la frigidité.

• IXe siècle. Vers l’an 1000, Abucassis, chirurgien et médecin arabe renommé, propose la cautérisation dans de nombreuses indications. Avicenne recommandait l’incision des veines rétro-auriculaires dans « les maladies de la tête ».

• XVe siècle. Le célèbre peintre hollandais, Jérôme Bosch nous a laissé au musée du Prado à Madrid, un fameux tableau appelé « le jardin des délices » peint en 1480. L’étude de ce tableau nous montre l’utilisation de techniques d’auriculothérapie.

• XVIe siècle. Des médecins espagnols connaissaient et pratiquaient la cautérisation auriculaire pour guérir de la sciatique.

Plusieurs réunions ont été organisées pour établir les divergences et les convergences entre les points de médecine chinoise et ceux de l’auriculothérapie, afin de standardiser la cartographie du pavillon auriculaire.

Le jardin des délices
Jérôme Bosch – 1480

D’où vient la méthode ?

Contrairement aux idées reçues, l’auriculothérapie n’est pas une pratique de médecine traditionnelle aux origines chinoises mais plutôt françaises.

En effet, c’est en 1951 que le professeur Paul Nogier, médecin lyonnais, va poser les bases rationnelles et médicales de l’auriculothérapie en cartographiant le pavillon de l’oreille et en répertoriant l’ensemble des points s’y trouvant.

Après qu’un de ses patients lui ait parlé de la méthode d’une guérisseuse sachant soulager la sciatique grâce à la cautérisation d’un point de l’oreille, le professeur Paul Nogier s’interrogea sur le pavillon auriculaire et ses potentiels bienfaits.

Suite à ses recherches, il a comprit que le pavillon de l’oreille reflète l’ensemble du corps humain. Et il s’aperçut qu’en piquant, massant ou stimulant certaines zones de l’oreille, il était possible de résoudre différents troubles ou pathologies.

Qu’en est -il aujourd’hui ?

Véritable informateur de notre santé interne, l’oreille sait entendre mais aussi parler !

Sa couleur, sa forme, la présence de veinules ou de défauts, peuvent signaler des organes en souffrance avant même que les troubles n’apparaissent. L’oreille est un lieu reflexe très important grâce à son innervation riche, et sa liaison étroite au cerveau.

La méthode de réflexologie est basée sur la stimulation de points ou de zones de l’oreille comportant une face visible (antéro-interne) et une cachée (postéro-interne). Chaque point est innervé et relié à la partie du système nerveux, correspondant à un organe ou à une fonction.

Il y existe deux sortes de points en auriculothérapie, et deux manières différentes de les détecter.

• Les points douloureux sur l’oreille, mis en évidence avec un palpeur à pression manuelle : Ceux-ci correspondent à des points pathologiques, soit associés à une douleur ou lésion existante, soit liés à une lésion en cours ou à venir. Une fois la douleur passée, le point ne fera plus mal.

• Les points électriques, qui vont correspondre aux désordres fonctionnels (dépression, stress, immunité, addiction…), seront mis en évidence par des appareils électroniques. Le traitement dépendra du type de pathologie, et de la cause de la venue du patient.

Dans tous les cas, il y a une recherche des points précis, puis une stimulation électrique. Suivi du traitement laser infrarouge (avec le balayage des fréquences Nogier).

Ensuite nous procéderons à la pose de graine de vaccaria par un adhésif (pansements à garder 5 jours) pour continuer la bonne stimulation des points.

Contactez-nous pour plus de renseignement et pour prendre rendez-vous

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